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28/06/2014
Franck Simon représente France-IX au sein du comité de direction de l’association G6 qui informe et fait la promotion d'IPv6 en France. En qualité de directeur du point d’échange Internet qui rassemble de nombreux acteurs de l’Internet francophone, il pourra relayer les messages forts auprès de la communauté.
La pénurie d’adresses IPv4 est un fait. Pourtant les parties prenantes du monde des télécoms n’ont pas toutes encore suffisamment mesuré les risques et l’impact financier. En Europe, les derniers blocs d’adresses IPv4 ayant été attribués, les opérateurs doivent s’acquitter d’un effort d’ingéniosité pour pallier le manque d’adresses IPv4 disponibles, ce qui se traduit par un accroissement de la complexité et des efforts financiers non négligeables.
L’adressage IPv6 est perçu comme une question sur le très long terme alors que la multiplication des objets connectés prend les dernières ressources disponibles pour ceux qui ne seraient pas natifs en IPv6. La chaîne de valeur doit être prête pour assurer au plus vite la transition.
Thierry Ernst, Président de l’association G6 (et Responsable du Groupe de Travail « IPv6 Promotion ») ajoute : « les donneurs d’ordre privés et publics doivent se saisir du problème et exiger des services en IPv6 pour créer ainsi une offre disponible. Les entrepreneurs, en particuliers les dirigeants de PMEs qui travaillent sur les TIC ou qui vont être touchées par le développement des TIC (Internet des Objets, Smart Cities, etc…): ont besoin d’expérimenter IPv6. Plus tôt ils le font, plus ils seront en mesure de fournir des solutions innovantes qui savent tirer profit d’IPv6. »
Franck Simon, Directeur général de France-IX conclut : « Sur notre point d’échange, nous avons noté en un an une progression linéaire du trafic IPv6 qui a été multiplié par cinq même la volumétrie associée est encore faible. La marge de progression reste importante : si 90 % de nos membres échangent leur trafic IPv4 via les serveurs de routes, le pourcentage descend à 50% dès qu’il s’agit du trafic IPv6. Indépendamment des contenus, les acteurs ne sont pas encore tous prêts. »
Spécifié dès 1995, le protocole IPv6 succède au protocole IPv4 qui propose 4 milliards d’adresses, chiffre qui semblait suffisant en 1970 mais ne l’est plus avec l’explosion des appareils de connexion. Avec des adresses longues de 128 bits, contre 32 bits pour IPv4, IPv6 offre une quasi infinité d’adresses permettant de connecter tous les appareils (smartphones, voiture, maison connectée, réseaux de capteurs etc…).
